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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Allocation de rentrée sur canapé

 

L’allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25 pour cent conformément aux engagements du Président de la République. On pourrait se réjouir d’une mesure d’accompagnement qui va dans le sens d’une plus grande redistribution de la richesse produite envers la jeunesse. Les jeunes sont en effet les oubliés de la croissance économique. On leur refuse souvent la construction d’un Skate Park ou le financement d’une rave partie  pour y préférer un investissement ciblant  les personnes plus âgées. Les investisseurs savent par expérience  que la jeunesse passe et la vieillesse perdure. Il est donc courageux d’affirmer qu’une partie de l’effort national se fera en direction des « sans voix ». Cette allocation devrait donc bénéficier aux plus jeunes et il serait vain d’entamer un débat sur ce qu’il faut acheter. Pour réussir comme les autres un enfant a peut être besoin d’un beau vélo, d’une console de jeu ou tout simplement d’une belle montre. Mais quelque soit l’achat finalisé, il devrait obligatoirement concerner le jeune et ses besoins. Les bénéficiaires de l’allocation devraient avoir l’obligation de garder les factures et devraient pouvoir être contrôlés sur la réalité de leur dépense. Dans le sens large cette allocation peut bien entendu servir à acheter une machine à laver ou un écran plat, si le bien correspond à un besoin partagé entre l’enfant et le parent mais certainement pas à offrir aux adultes des produits de luxe sans lien avec l’objet de la subvention. Une partie de cette subvention devrait même être bloqué aux fournitures scolaires par la dotation de bons d’achats. En matière d’allocation comme de gestion de dépenses publiques, il appartient à chacun de mettre en adéquation la subvention et l’intention d’achat. Une façon de retirer le coté électoraliste à cette outil de redistribution sociale en faveur plus jeunes ».Nous répète-t-on pas qu’une dépense doit correspondre à une recette »                  igor

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Publié le par igor deperraz

 

 

Tiens, j’ai dis tiens

 

Les grandes entreprises françaises ont en partie délocalisé leurs unités de production dans les pays européens périphériques, Slovaquie, Roumanie...pour pouvoir survivre dans l’environnement ultra concurrentiel du grand marché mondialisé. Il reste cependant  en France quelques unités de prestige ou d’assemblage qui laissent le gout du « made in France » mais qui cachent dans les faits un abandon du territoire national  pour les paradis salariaux européens. En réclamant des hausses de salaire ou le maintien de l’emploi sur des unités de production hors compétitivité européenne, à l’exemple de ce qui se passe dans l’industrie automobile, les salariés français deviennent les donneurs d’ordre de l’exploitation de leurs collègues tunisiens, portugais. Les bénéfices dégagés sur le dos des travailleurs de ces pays, souvent rémunérés moins de 400 euros par mois servent en partie à payer les hausse de salaires français et à maintenir une relative paix sociale. Par un effet assez pervers, les « prolétaires » de tous les pays ne sont plus unis mais s’exploitent les uns les autres. Jusqu’où la compromission pourra-t-elle aller ? Il est certain qu’une part infime de plus value revient au monde ouvrier et que les profits sont engrangés par les actionnaires ; mais les revendications salariales françaises se voilent la face pour ne voir que ses intérêts corporatistes. Dans les faits, c’est l’ouvrier Slovaque qui va devoir baisser son salaire pour payer une augmentation coté français. Que faire ? Pour l’industrie automobile, la fermeture des sites de production serait  une solution équitable  avec un grand projet de reconversion vers les énergies propres. Les salariés évolueraient alors  à leur juste niveau de salaire et permettraient aux roumains, slovaques d’atteindre à terme une rémunération juste et équitable. Comme pour la sidérurgie Lorraine, la réflexion ne doit plus se porter uniquement sur la pérennité d’un outil de production en totale décalage avec la réalité économique mais sur sa reconversion dans un environnement européen très inégalitaire en termes de coût salariaux. Le ministre du redressement productif aura une tache bien délicate s’il veut non pas flatter le monde salarié mais l’éclairé sur son  avenir que l’on souhaiterait plus radieux !   Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

Point Presse

 

Les blogs, commentaires  et courriers envahissent depuis la révolution « point deux » du web le marché de l’information et de la presse. Les anglo-saxon,  pionniers dans l’exploitation de cette matière première bon marché ont été les premiers, après les déconvenues du Huffington post à poser la question du statut de ces écrits. A la lecture de cette production considérable, il se dégage trois grandes catégories. La première relève  du classique courrier du lecteur, on y exprime son accord où l’y on relève un subjonctif mal employé ; les chefs de rubrique l’utilise pour une opinion qui pourrait heurter le  lectorat traditionnel. La deuxième porte le nom de  commentaire sur les « .fr ». Ce commentaire peut aller de l’insulte à la réécriture de l’article en cause. La troisième est l’article « sans papier » qui se glisse dans le fil de l’info. L’ensemble participe au flux continu de l’information et représente à lui seul aujourd’hui  un journal gratuit. Le secteur étant en difficulté et la cooptation étant la règle dans la Presse comme dans d’autres corps de métier, on joue sur  l’effet d’aubaine, «le héros d’un jour » pour dynamiser les ventes et faire monter les audiences. Aujourd’hui, on est dans la situation où l’on demanderait à des musiciens de venir jouer dans une salle de spectacle gracieusement sans jamais se poser la question de leur pérennité ni à terme de la baisse de qualité de leur participation. Si aucune réflexion n’est menée sur ce phénomène, il n’y aura bientôt plus de poissons dans les filets. On peut donc se dire qu’il y aura toujours un vivier de bonnes volontés pour alimenter cette ressource inépuisable tant la demande est supérieure à l’offre. A regarder de plus prêt et à lire la ce corpus d’écrits, on y retrouve très souvent les même signatures sur le long terme. Si la réponse n’est pas  dans le pré, elle est entre les mains des certificateurs de la Presse. Point         Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Eric Zemmour sans amour.

 

Les chroniques rituels et misogynes d’Eric Zemmour expriment une opinion, un point de vue, une pensée, un cheminement intérieur. Si elles font polémiques, c’est parce qu’elles sont lues ou écoutées. Des auditeurs où des lecteurs se retrouvent et se complaisent dans ces prises de position. On peut le déplorer, s’inventer quelques indignations et porter le tout devant un tribunal, elles ont le mérite d’exposer sur l’Agora les idées d’une partie de nos concitoyens. Pourquoi ne pourrait-on plus tout ce dire ? Pourquoi ne pourrait-on plus s’écouter ? A ce jeu qui provoque l’autocensure des journalistes et des chefs de rubriques, la presse prend bien souvent des allures de propos bisou nounours. La liste commence à s’allonger de tous les sujets qui vous mèneront aux enfers des Rédactions. Israël et la communauté juive, François Mitterrand, la téléphonie mobile, le front de gauche et son populisme caché, la compagne du Président, le temps de travail des enseignants, les retraites à la Sncf, le financement des syndicats. Avec son corpus de lois mémorielles, et de lois protégeant contre les propos diffamatoires, Arnaud Montebourg aurait pu se retrouver à la porte du gouvernement pour des propos que personne n’a retenu ! Si le respect de la vie privée des uns et des autres n’est pas discutables, comment ne pas d’un revers de manche, balayer la faiblesse et la petitesse d’Eric Zemmour !!Qu’il s’exprime et s’imprime autant qu’il veut, ses propos n’engagent que lui et il appartient à chacun de  changer de journal ou de radio…..Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Le Soleil est de Gauche

Ce long et ensoleillé weekend de la Pentecôte démontre pour ceux qui en doutaient encore  que le soleil est de gauche et Nicolas Sarkozy de droite ? Les  rayons qui ont  réchauffé  les terrasses de Maubeuge et du Tréport ont  donné  au « peuple » sublimé un  été arabe bien mérité. Dans leur caravane de Fort Mahon, Marcel et Josiane n’avaient plus à envier les plateaux télévisés arrogants qui inondent les émissions en prime time à cette époque de l’année. La croisette et son festival se jouaient entre amis sur le terrain de boules. Un Pastis orgeat  et un petit rosé pamplemousse comme promesse électorale. Le soleil a donc pris ostensiblement  le parti de François Hollande en offrant à la France des RTT et des 35 heures  un clin d’œil  aux premiers congés payés de 36. La chaleur du printemps a  mis aux placards les accapareurs du Lundi de Pentecôte et leur litanie du travail plus pour gagner presque rien. Ceux qui se payent des Yachts pour les envoyer par le fond où qui se pavanent dans la baie de Saint-Tropez en ont été pour leurs frais, les starlettes du bout du quai avaient fait tomber le haut entre deux moules frites sans attendre la meute de paparazzi venu de Paris. La gauche a bel et bien ramené le soleil dans ses bagages avec son lot de consolation pour tout ceux qui peine au chagrin et qui méritent bien la reconnaissance du temps libre. Ce weekend ensoleillé de Pentecôte a eu des allures de front populaire sans que l’on ait besoin de sortir des drapeaux rouges. Si le soleil est de gauche, la lune doit être de droite!!!  Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

C’est normal ! La Palme dort.

« Le grand soir » de Benoit Delpine avec Benoit Poelvorde , Albert Dupontel, Areski et Fontaine n’a pas obtenu comme il le méritait la Palme d’or à Cannes. Le réalisateur le plus innovant et surprenant de la Croisette méritait pourtant cette palme et ce n’est Le film « Amour » de Haneke qui effacera cette faute impardonnable de la part d’un jury présidé par le très subtil Nani Moretti. Le cinéma d’aujourd’hui mérite pourtant sa révolution s’il ne veut pas sombrer dans quelques années dans l’autosatisfaction. Oublions très vite le prix pour le film mexicain qui ne mérite pas que l’on retienne son nom. Cannes devient, année après année le Royaume de la béatification du septième art. On se complait dans le fumeux et l’impossible regard. Si le Yacht de Stéphane Courbi se prend pour un sous marin en mer méditerranée, nombre de films sélectionnés à Cannes entreront bientôt à sa suite dans les grands fonds des salles obscures. La nouvelle vague avait donné un nouveau souffle au cinéma français, Benoit Delpine surfe sur sa crête avec courage et naïveté en grand cinéaste . J’attribue donc la Palme d’or au film « le grand soir », le jury de Cannes n’ayant certainement pas été  en possession de tous ces moyens. C’est normal !  

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

conseil des ministres

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Publié le par igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

La cigarette électronique vous….

 

Le tabac est un produit toxique qui doit être retiré du marché parce qu’il  tue à grande échelle des millions de consommateurs actifs et passifs. L’industrie du tabac a largement contribué à noyer ses effets toxicologiques  dans l’arrosage à tout va de certains professionnels de la Santé et du sport. Comme l’amiante, la condamnation et l’indemnisation des victimes prendront du temps mais tôt ou tard, cette industrie devra rendre des comptes à la communauté européenne. L’interdiction du tabac se heurte encore aux lobbies des buralistes  et restaurateurs qui pour quelques uns continuent à contourner légalement le principe de précaution en bâchant leur terrasse. Pour prendre la mesure de cet enjeu de santé publique qui met en péril les comptes de l’assurance maladie, seul l’interdiction totale de fumer dans l’espace public et le contrôle strict du tabac par les autorités sanitaire pourrait améliorer la prévention. Fumer du bon tabac bio et sans éléments radioactifs en privé peut concilier la liberté individuelle et la prise de conscience collective- Et à moyen terme la marginalisation de ce produit. Profitant, d’une carence de la réglementation, les cigarettes électroniques ont pris une place de pus en plus inquiétante dans ce marché. Sous prétexte de ne pas émettre de la fumée, mais de la vapeur,  le consommateur continue à absorber de la nicotine. Ces nouveaux bureaux de tabac sans carotte sont aussi dangereux pour la santé car ils ne font en rien diminuer l’apport de nicotine dans l’organisme  et le rejet de toxique dans la vapeur d’eau pourrait être assimilé à un polluant de l’air. Un manque de rigueur et de réactivité des autorités sanitaires qui a des effets sur les jeunes et les condamnent pour quelques uns à finir leur vie trop jeune.    Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

Le dauphin du « Grand rouge »

La succession du très médiatique Bernard Thibault illustre à l’envie le déficit démocratique des grandes centrales syndicales françaises. Si la CGT n’est pas leader en matière de féminisme, Nadine Prigent pouvait  faire évoluer le concept Anis-drapeau-rouge-Bastille qui a fait depuis de longues années le fond de commerce de la première centrale française. Eric Aubin veille et  est en embuscade pour reprendre des positions viriles menacées. Pour trouver un « repreneur », on ne parle pas d’élection mais de succession. A l’image des grands groupes industriels, les « patrons » ont leur dauphin et la démocratie participative est aux abonnés absents. Aucune centrale ne fait élire son dirigeant par l’ensemble de ses adhérents. Par le biais d’un jeu très subtil de mandats partagés entre fédérations, les dirigeants ne se confrontent presque  jamais à leur base. On se choisit dans le cercle très restreint des bureaux politiques. L’internationale socialiste a laissé des traces, non politique mais le plus souvent bureaucratique dans les organigrammes des syndicats. Combien de temps encore ses particularismes d’un autre siècle perdureront dans notre société sans qu’ils fassent ,non pas vomir mais sourire…   igor deperraz

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